Soutiens tous azimuts pour les apostatsPar l'équipe du CICNS, août 2007 Dominique
Saint-Hilaire, enseignante en anglais, était « en souffrance »
en 1987. «Les Raéliens 1
lui apportent du
soulagement. Pas seulement moral. La secte pratique aussi le soulagement
financier. Dominique crache au bassinet.
«1
000 euros par an en moyenne.» Cela
dépendait. Ça pouvait être plus ou moins.
«On donnait ce qu'on voulait.» (source
prevensectes). On apprécie au passage la précision qui permet d’afficher
une somme annuelle assez modique puis de dire … qu’en fait ça pouvait être
moins (et "qu'on donnait ce qu'on voulait"). Il n’est pas étonnant
que l’on puisse penser à de la mauvaise foi et en tous cas au syndrome
classique de l’apostat cherchant désespérément des arguments chocs pour son
auditoire.
Mme
Saint-Hilaire passera pourtant 13 ans dans le mouvement, gravissant même des échelons
au sein de la hiérarchie interne du mouvement. Mais,
en l’an 2000, elle dit réaliser que « tout ça c’est du bidon ».
Et
à partir de là, plutôt que de simplement quitter le mouvement dans lequel
elle est volontairement restée
pendant si longtemps, elle trouve un autre groupe de soutien très volubile, les
« antisectes » (qui lui permet, sans doute, de trouver un nouveau
« soulagement ») et provoque incidemment ou intentionnellement
quelques actions en Justice.
Xavier Martin-Dupont est un autre "expert" en Raëlisme. Les
propos de ces deux personnes à l’encontre de Raël ont conduit ce dernier à
les poursuivre plusieurs fois en Justice pour diffamation durant les six dernières
années. Mais
au-delà de ces conflits ouverts (et de la validité éventuelle des critiques),
le CICNS a relevé que les frais de justice de ces deux personnes ont été
couverts par les ADFI au moins à deux occasions :
(« Les
frais de la deuxième phase sont couverts pour 800 euros par l'UNADFI .. merci!) »,
pour M. Martin-Dupont (source)
et « Disons
que j'ai eu la grande chance d'être soutenue
financièrement par
l'ADFI
en
tant que victime d'une secte » pour Mme Saint-Hilaire (source) Plus
récemment, à l’occasion d’un nouveau procès pour diffamation à la suite
de son audition devant
la commission d'enquête parlementaire sur les sectes et l'enfance, on
apprend que Mme Saint-Hilaire aurait
« adressé un courrier au président
de l'Assemblée Nationale (M. Bernard Accoyer, connu pour sa proposition de
loi visant à cadrer les psychothérapies NDLR)
afin qu'il l'aide
à pourvoir aux moyens de sa défense. Le président de l'Assemblée
Nationale a décidé de donner une suite favorable à sa requête considérant
que ses propos "(avaient) été
tenus sous la foi d'un serment pour répondre précisément aux questions des députés" ».
(source) Ce
soutien tous azimuts des associations financées en partie
par l’État et du Président de l’Assemblée Nationale, si les
activistes antisectes s’en réjouissent évidemment sur la place publique,
confirme pourtant les sérieux glissements d'un État de droit, d'une démocratie
et de ses institutions. L’UNADFI,
largement subventionnée par l’État, aurait donc pour mission de couvrir les
frais de Justice de tous les apostats en mal de reconnaissance, les incitant à
ne plus craindre les conséquences d’actions en Justice puisque leurs frais
seront couverts ? Les contribuables français sont-ils tous d’accord avec
l’utilisation discriminatoire qui est faite de ces fonds ? Le
Président de l’Assemblée Nationale aurait-il pour mission d’afficher
une sorte de consensus des élus de l’hémicycle ou outrepasse-t-il les
limites de sa fonction ? (Comment sa
fonction serait-elle conciliable avec une protection officielle apportée
à des personnes dont le procès est en cours ?) Mais
tout cela n’est-il pas le reflet de cette déresponsabilisation qui sous-tend
tous les propos et comportements du mouvement antisectes ? En effet, dans
leur idéologie, les « sortants de sectes » n’ayant jamais commis
d’erreurs de jugements (c’est la secte qui les aurait attirés par une sorte
d’envoûtement particulier, mais encore non élucidé, et ils n’auraient
donc pas réellement fait un choix. De même que le fait de se « laisser
rouler » pendant 13 ans ne signifie rien quant au discernement de la
personne en question ?), ils ne doivent pas non plus faire les frais de leurs
accusations. C’est
un autre constat navrant de cette campagne hors la loi, dans laquelle tous les
coups sont permis, mais d’un côté seulement. De l’autre, tout est
condamnable à priori. 1 - Le mouvement raëlien est un mouvement spirituel minoritaire controversé, fondé par le Français Claude Vorilhon alias Raël, en 1974. Raël dit avoir été contacté à cette époque par des extraterrestres technologiquement très avancés, qui auraient créé la vie sur Terre. Le mouvement promeut les recherches sur le clonage humain et la géniocratie. Les Raéliens disent de leur philosophie qu'elle est fondée sur des valeurs humanistes, incluant les droits de l'homme et la liberté. |
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