Le Gouvernement Kazakh de l'état de Borat attaque la communauté Hare Krishna

Silence total de la France tandis que le gouvernement de l'état de Borat dans le Kazakhstan détruit 13 maisons d'une communauté Hare Krishna...

Le 20 novembre à 6h du matin, une personne anonyme remit un dossier contenant des ordres du procureur du tribunal du district de Karasai. Ces ordres déclaraient que les propriétaires des maisons devaient détruire leurs propres maisons, ou qu'elles seraient détruitex par le gouvernement aux frais des propriétaires. (Forum 18)

Le Gouvernement Kazakh de l'état de Borat attaque la communauté Hare Krishna

Ninel Fokina, président du Comité d'Almaty Helsinki et Andrei Grishin, membre officiel du bureau international des droits de l'homme et de l'observance de loi, ont vu et écrit ce qui suit.

Le 21 novembre 2006 à 13 h l'information nous parvint qu'en vertu d'une décision du tribunal, l'expulsion des membres de l'organisation spirituelle "Société pour la Conscience de Krishna" du terrain qu'elle occupe près de la ferme de Sri Vrindavan Dham et la démolition de 13 maisons commenceraient immédiatement.

Un équipement important arriva dans cette communauté suburbaine : camions, machines de démolition, trois autobus avec des policiers d'émeute, un autobus avec l'équipe de démolition et les autorités locales, y compris le Hakim. L'électricité avait été déconnectée le matin du même jour.

Seules les femmes et les enfants étaient dans le village. Tous les hommes étaient partis travailler en ville.

La présidente du Comité d'Almaty Helsinki, Ninel Fokina, essaya de contacter différents fonctionnaires à Astana (la capitale) : B. Baikadamov, le délégué des droits de l'homme, B. Muhamedjanov, le ministre de l'Intérieur, I. Bakhtibayev, le procureur général auxiliaire ; R. Aliev, le ministre des affaires étrangères. Elle eut une conversation avec B. Baikadamov, la seule personne joignable à ce moment-là, qui lui promit de communiquer l'information au Comité des affaires religieuses du ministère de la justice, à la cour suprême, et au Comité d'administration de la cour, ce qui inclut le département de l'exécution des décisions de trbunal.

À 15h, les représentants des organisations de défense des droits de l'homme : Ninel Fokina, Andrei Grishin, et Maxime Varfolomeev, secrétaire de presse de la Société pour la Conscience de Krishna, plus un journaliste et représentant du canal TV Astana partirent pour le village, situé à 40 kilomètres d'Almaty.

Toutes les routes menant au village étaient bloquées et surveillées par des patrouilles de police qui interdisaient à quiconque de passer.

Les représentants des organisations pour la défense des droits de l'homme et le journaliste firent un détour à travers champs. Il neigeait mais ils purent atteindre l'entrée du village grâce à la jeep 4/4 dans laquelle ils voyageaient. Mais cette route était aussi bloquée par une patrouille.

La jeep ne fut pas autorisée à entrer dans le village et la police leur expliqua que c'étaient les instructions des autorités. Quand Grishin et le conducteur de la jeep essayèrent de passer à pied, la police les en empêcha et les menaça de leur mettre les menottes. Et la patrouille menaça d'envoyer chercher du renfort.

Le lieutenant-colonel, arrivé dans une autre voiture de patrouille, expliqua qu'il ne leur était pas permis d'entrer dans le village pour leur propre sécurité. Il dit que la ligne électrique était en train d'être démantelée dans le secteur.

Le conducteur de la jeep avait son épouse et sa fille de deux mois dans le village. Il supplia qu'on le laisse passer mais cela lui fut refusé. On lui garantit que sa famille était en sécurité.

Ce groupe parvint tout de même à entrer dans le village. Ils s'en approchèrent par un autre détour et laissant la voiture sur le bas-côté, ils entrèrent l'un après l'autre dans le village. Tandis qu'ils approchaient, ils rencontrèrent deux petits groupes de jeunes qui n'étaient pas ivres mais anormalement excités. Ils tenaient des marteaux, de lourdes haltères, des pieds-de-biche en métal et des bâtons. Deux d'entre eux saluèrent poliment le groupe, et l'un dit joyeusement : " C'est la fin de vos maisons ".

Quatre grands autobus avec des fenêtres teintées et deux ambulances étaient garés à l'entrée du village dans le sous-bois. 30 à 40 policiers se tenaient près des maisons, et 20 à 30 personnes en civil, dont le Hakim, le chef de l'autorité exécutive locale, observaient la démolition depuis la rue.

Il neigeait. Les affaires personnelles des résidents - des matelas, des couvertures, des ustensiles de cuisine et des meubles - étaient étalées dehors sur les pelouses près de leurs maisons. Des personnes en vêtements de travail (des ouvriers) entrèrent à l'intérieur des maisons et commencèrent à pulvériser les fenêtres et les portes et détruire les murs. Le bulldozer démolissait les bâtiments et la grande clôture en pierre et béton armé avec des grilles en fer forgé qui séparaient les maisons de la rue.

Un petit groupe d'habitants (20-30 personnes, la plupart des femmes) n'offrirent aucune résistance physique. Une des femmes fut prise de vertige et s'écroula sur le sol. Une ambulance vint la chercher. La police s'emparait des quelques rares (surtout des femmes) qui essayaient de s'interposer contre la destruction de leur maison. Deux hommes essayèrent d'empêcher les démolisseurs d'entrer dans une maison mais furent ceinturés par 15 policiers qui leur tordirent les mains et les emmenèrent dans la voiture de police. Pendant tous ces événements, aucun des représentants de l'Office du procureur n'était présent sur les lieux de l'événement, bien que les adeptes de Krishna et les membres du service juridique aient exigé de rencontrer les représentants de l'Office du procureur qui sont dans l'obligation d'être présents pour ce genre d'actions.

Le Hakim du district de Yetisu, qui était personnellement responsable de cette action, remarqua qu'A. Grishin photographiait la destruction des maisons avec un appareil-photo numérique et ordonna aux policiers de s'en emparer. A. Grishin est un dirigeant du bureau de droits de l'homme et un journaliste. Pour éviter que son appareil ne soit confisqué, A. Grishin tenta de fuir. Il courut sur 200 mètres et fut rattrapé par la police. Les policiers confisquèrent son appareil-photo et lui prirent sa carte de presse. Puis ils le laissèrent paritr mais refusèrent de lui rendre l'appareil-photo, disant qu'ils le donneraient au Hakim. On retrouva en effet l'appareil-photo dans la voiture du Hakim, mais la carte mémoire et les piles avaient été confisquées. Quand Grishin rencontra le Hakim pour connaître les raisons de la confiscation de son appareil-photo et de sa carte de presse, le Hakim lui dit devant témoins : " Si je vous revois ici, je vous crèverai moi-même les yeux, bien que je sois le Hakim. " Aucun des policiers qui participèrent à la confiscation de l'appareil-photo et de la carte de presse ne voulut révéler son nom.

Mme. Fokina put parler avec l'assistant du procureur général I. Bakhtibayev, qui lui confirma qu'il contacterait le procureur de la province et qu'il résoudrait la situation. Le délégué des droits de l'homme E. Baikadamov, qui fut également contacté, dit que le président du Comité Administratif de la Cour, Z. Makashev, avait confirmé qu'il contacterait immédiatement le département de la province et donnerait les instructions appropriées.

Toutes les tentatives des représentants des organismes de défense des droits de l'homme pour trouver les personnes responsables de l'opération qui pourraient leur fournir la moindre information furent vaines. Tous les fonctionnaires présents refusèrent de parler et déclarèrent qu'ils n'étaient pas responsables de l'action. Les colonels de police accusaient les conseillers municipaux. Les conseillers municipaux ne confirmaient pas leur titre de conseillers municipaux.

Les représentantes de l'OSCE à Almaty, Eugenia Benigni et Lisa Zhumakhmetova, ne purent parvenir au village. Leur voiture fut simplement arrêtée par la police.

A la tombée de la nuit, vers 18 h., tout était fini : 13 maisons détruites, les gens jetés à la rue couverte de neige, le village sans électricité, sans chauffage, sans eau.

Les témoins étaient en état de choc, mais l'état des personnes jetées hors de leurs maisons détruites, dans la saleté et la neige, est indescriptible.

Quand tous les 13 bâtiments furent détruits comme cela avait été projeté - tandis que les maisons adjacentes qui appartiennent à d'autres personnes ne faisant pas partie de la Société pour la Conscience de Krishna étaient laissées intactes bien que leurs titres de propriété aient le même statut - les conseillers municipaux décidèrent de donner une entrevue à la télé " pour éviter une opinion partiale. " Cependant aucun d'entre eux ne se présenta. La seule chose qu'ils pouvaient dire était : " Nous exécutions une décision du tribunal. " Ni le Hakim, ni les chefs de police, ni les conseillers municipaux ne voulaient écouter les arguments disant que la commission gouvernementale établie pour résoudre la question autour de la Société pour la Conscience de Krishna n'était pas encore parvenue à une décision finale.

Remarque : Les avis d'expulsion et de démolition des 13 maisons appartenant à des membres de la coopérative de maisons, qui sont membres de l'organisation religieuse "la Société pour la Conscience de Krishna", ont été délivrés au gardien de Sri Vrindavan Dham le soir du 20 novembre. La date de la mise en application et la période pour évacuer les bâtiments n'étaient pas précisées.

Il faut noter que la loi kazakh en vigueur ne préconise pas d'expulsion telle que la destruction de maisons. L'expulsion devrait être accompagnée de l'inventaire des biens retirés du bâtiment évacué et un lieu de stockage pour ces biens devrait être mis à disposition si nécessaire.

Traduction française de la page http://www.palaceofthesoul.com/news/index.php?article_id=49

 


Article publié par F18News le 24 novembre 2006 - KAZAKHSTAN:

Est-ce que le reste de la commune Hare Krishna va maintenant être détruite ?

Par Igor Rotar, Forum 18 News Service, et Felix Corley, Forum 18 News Service

Avec presque un quart des maisons appartenant à Hare Krishna déjà détruites, sur la commune de Sri Vrindavan Dham dans la banlieue d'Almaty, les membres de la communauté craignent que le reste des 66 maisons - dont le temple - soient menacées. "La communauté est en état de choc, mais ils sont déterminés à défendre leurs maisons et leur lieu de culte", a dit un membre de la communauté Govinda Swami au service de presse du Forum 18. Il précise que la destruction du temple serait vécue comme un anéantissement. Les maisons voisines qui n'appartiennent pas à des dévots de Krishna n'ont pas été touchées et certaines sources ont dit à Forum18 que le frère du Président Nursultan Nazarbayev avait des projets sur la propriété. Le chef de l'administration locale Bagdad Akhmetayev a refusé d'expliquer pourquoi les maisons étaient détruites alors que la cour de justice avait seulement ordonné l'éviction des dévots de leur propriété, en précisant à Forum 18 : "Je suis seulement venu voir la démolition et je n'ai aucun commentaire à faire. Adressez-vous s'il vous plait aux huissiers de justice directement". Les huissiers ont refusé de parler à Forum 18. La police a empêché les officiels de l'OSCE d'atteindre le village le jour de la destruction le 21 novembre. Les dévots de la commune Hare Krishna prise d'assaut dans un village situé près de la capitale commerciale du Kazakhstan, Almaty, ont juré de poursuivre le combat, malgré la destruction par les autorités le 21 novembre de 13 des 66 maisons appartenant à Hare Krishna. "La communauté est en état de choc, mais ils sont déterminés à défendre leurs maisons et leur lieu de culte" a dit un membre de la communauté Govinda Swami au service de presse du Forum 18 de la capitale indienne Delhi le 24 novembre. "Ils ne veulent pas donner l'impression qu'ils ont été battu par le gouvernement". Mais il dit que les habitants des maisons restantes craignent que les décisions de la cour de justice contre certains puissent conduire à leur propre éviction et la communauté s'inquiète particulièrement au sujet du temple, hébergé dans un étage de l'une des maisons.

Les autorités insistent sur le fait que les dévots de Hare Krishna n'ont pas de droits sur leurs maisons. Mais deux activistes des droits de l'homme qui ont assité à la destruction malgré les tentatives de la police de les en empêcher, Ninel Fokina et Andrei Grishin, ont fait remarqué que 13 maisons sur les 66 des Hare Krishna avaient été détruites sur ordre de la cour de justice, "les maisons adjacentes appartenant à des personnes ne faisant pas partie de la Société pour la Conscience de Krishna avaient été laissées intactes alors que leurs actes de propriété contiennent les même statuts."

La commune de Sri Vrindavan Dham dans le village de Seleksia situé dans la zone rurale Zhetisu du disctrict de Keskelen, à 40 kms (25 miles) d'Almaty, était la seule commune Hare Krishna dans la région et les officiels cherchent depuis longtemps à la supprimer.

Govinda Swami, originaire des Etats-Unis et membre de la communauté jusqu'à ce qu'il soit forcé de quitter le Kazakhstan le 20 novembre parce que son visa n'était pas renouvelé, a dit qu'il croit que les maisons ont été détruites pour démoraliser la communauté et la forcer à quitter le village. "Ensuite ils vont détruire le temple situé dans une des maisons", a-t-il dit à Forum 18. "Si les autorités détruisaient le temple ce serait un anéantissement car ils auraient alors effectivement détruit la communauté".

Maksim Varfolomeyev, porte-parole au Kazakhstan pour la Société de la Conscience de Krishna, est scandalisé par la façon dont les huissiers de la cour de justice du district de Keskelen ont démoli les maisons. "Les effets de nos dévots ont été jetés dans la boue", a-t-il dit à Forum 18 le 23 novembre. "Les officiels ont tout simplement refusé de nous parler et d'expliquer ce qu'ils faisaient". Ceux qui ont été délogés de leurs maisons ont dû chercher refuge auprès d'autres membres de la communuaté ou déménager à Almaty.

La communauté a mis en ligne une vidéo de la destruction et des photos des maisons détruites sur son site Internet http://www.palaceofthesoul.com

Au bureau des huissiers de la cour de justice du district de Keskelen, le fonctionnaire en poste a refusé de donner son nom et a dit que ce 23 novembre, tous les membres dirigeants étaient absents du bureau et que personne ne pouvait répondre aux questions du Forum 18.

(...)

"Malheureusement la loi du Kazakhstan n'interdit pas les évictions pendant la période d'hiver et n'oblige pas non plus les huissiers de la cour de justice à donner un préavis à ceux qui sont expulsés" a précisé Yevgeni Zhovtis, activiste en faveur des droits de l'homme, à Forum 18 le 23 novembre. "Néanmoins, il y a eu des violations grossières de la loi. Les huissiers de justice avaient le droit d'expulser les résidents des maisons mais pas celui de détruire les bâtiments eux-mêmes. C'était également une violation grossière de la loi que de jeter les effets des dévots de Krishna dans la boue. Les huissiers de justice étaient obligés de les mettre en garde-meubles."

(...)

La démolition fut conduite avec une certaine brutalité, avec au moins une maison détruite alors qu'une mère et son enfant était encore à l'intérieur. Vers 16h50 le jour où la démolition commença (21 novembre), après que la police anti-émeutes OPON ait bloqué la zone et que les caméras aient été confisquées aux témoins, trois maisons furent détruites. Les fenêtres des autres maisons avaient été brisées pour rendre leur occupation impraticable dans les conditions de gel du climat Kazakh. Il était prévu cette nuit-là que les températures descendent à moins 3 degrés centigrade (26 degrés Fahrenheit) (voir F18News 21 novembre 2006).

La police anti-émeutes OPON qui prit part à la destruction jeta les effets personnels des dévots de Krishna dans la neige et beaucoup de dévots se retrouvèrent sans vêtements. Les sources d'énergie pour l'éclairage et le chauffage avaient été coupées avant le début de la démolition. Les meubles et les effets personnels les plus encombrants furent chargés dans des camions. Les officiels dirent que ces possessions seraient détruites.

(...)

Les maisons furent détruites alors même qu'il avait été promis à la communauté Hare Krishna qu'aucune action ne serait entreprise avant que le rapport de la commission - supposée avoir été initiée pour résoudre le conflit - ne soit rendu public. Le rapporteur de cette commission, Amanbek Mukhashev du Comité d'Etat des Affaires Religieuses, a dit à Forum 18 que si la commune reste, "la situation pourrait s'avérer très mauvaise pour les dévots de Krishna" (voir F18News 17 novembre 2006). Mukhashev a expliqué à Forum 18 le jour où la démolition a commencé : "Je ne sais rien sur cette démolition des maisons Hare Krishna ; je suis en vacances", ajoutant que "dès que je retourne travailler début décembre nous annoncerons officiellement les résultas d'investigation de la Commission" (voir F18News 21 novembre 2006).

En dehors du processus officiel qui se poursuit, la démolition a violé les lois Kazakh en ne donnant qu'un préavis de 24h pour la démolition, les ordres de démolition n'étant pas personnellement délivrés et signés par les victimes concernées, et parce que les officiels du bureau du procureur public n'étaient pas présents pour superviser l'application des décisions de justice.

(...)

Il est difficile de voir - étant données les illégalités qui entourent cette démolition - comment les autorités ont l'intention de mener à terme légalement leur menace d'accusation des dévots de Krishna conduisant à la démolition de leurs maisons et de leur communauté.

Les autorités souhaitent depuis longtemps remplacer la communauté Hare Krishna et leur commune (voir F18News 19 avril 2006). La présence de journalistes locaux avait empêché une tentative de destruction au bulldozer plus tôt cette même année mais les autorités avaient juré d'essayer à nouveau quand "l'affaire" se serait calmée (voir F18News 26 avril 2006). Les autorités ont encouragé l'intolérance à l'égard des minorités religieuses, comme les Baptistes et les dévots de Krishna, avec l'aide de stations locales de télévision. Cette couverture médiatique hostile a conduit - les dévots en sont convaincus - à des actes d'intolérance à leur encontre de la part d'autres citoyens Kazakh (voir F18News 2 juin 2006).

Des sources, qui préfèrent ne pas être nommées, ont dit à Forum 18 qu'il existe des "rumeurs persistantes" que le frère du Président Kazakh Nursultan Nazarbayev, veut prendre possession de l'exploitation des dévots de Krishna (voir F18News 17 novembre 2006).

Le Kazakhstan répond actuellement à une proposition pour devenir Président-en-Poste de l'Organisation pour la Sécurité et la Co-opération en Europe (OSCE), malgré le dossier peu flatteur du pays en terme de respect des droits de l'homme (voir par exemple F18News 29 juin 2006). Le gouvernement du président Nazarbayev s'enorgueillit souvent au sujet de sa prétendue tolérance religieuse mais les minorités religieuses qui font l'expérience de la politique de l'Etat sont sceptiques vis à vis de ces prétentions (voir F18News 8 septembre 2006).

Les restrictions légales sur la liberté religieuses ont été amplifiées par les autorités, à travers des amendements légaux liés à "l'extrémisme" et "la sécurité nationale" (voir F18News enquête sur la liberté religieuse au Kazakhstan).

Des missionnaires étrangers appartenant à l'église presbytérienne (voir F18News 15 novembre 2006) et Tabligh Jama'at, l'organisation missionnaire islamique internationale, ont été taxés et expulsés.

Pour un commentaire personnel sur comment les entraves à la liberté religieuse sont dommageables à la sécurité nationale au Kazakhstan voir par exemple : F18News 18 mai 2005

Pour plus d'informations, voir Forum 18 Enquête sur la liberté religieuse au Kazakhstan (en Anglais)

Une étude sur le déclin de la liberté religieuse dans la partie orientale de l'Organisation pour la Sécurité et la Co-opération dans la zone Europe (OSCE) est présentée à l'adresse : http://www.forum18.org/Archive.php?article_id=806 et une étude sur l'intolérance religieuse en Centre Asie est présentée à l'adresse http://www.forum18.org/Archive.php?article_id=815.

Une carte du Kazakhstan facile à imprimer est disponible ici.

 


A voir aussi, ces vidéos :

L'attaque du gouvernement kazakh de Borat sur la communauté Hare Krishna a été filmée

"Le Gouvernement Kazakh attaque les Hare Krishna" sur Astana TV-Borat News

"La communauté Hare Krishna avant l'attaque du gouvernement"

Plus d'infos sur www.isvara.org

Consultez également le site de Forum 18, régulièrement mis à jour (en Anglais)

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