Une perle de Madame Picard  

"Les juges demandent toujours des preuves !" La lutte contre les minorités spirituelles serait tellement plus efficace sans cette stupide obligation de prouver ses accusations, semble dire Madame Picard, présidente de l'UNADFI, et grande spécialiste des formules qui frisent le "risque de dérive totalitaire". Vous avez dit "secte antisectes" ?

Ouest-France, Lundi 19 novembre 2007

« Sortir d'une secte est toujours très long »

Ancienne députée, Catherine Picard préside l'UNADFI (*). Samedi, elle est intervenue au colloque sur « Les Charlatans de la santé ». L'occasion d'expliquer comment fonctionnent les mouvements sectaires.

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Quelle justice pour les victimes ?

Escroquées, flouées, elles ont souvent un temps de réaction trop long pour saisir la justice dans les temps. Voilà pourquoi, nous disons qu'une victime des sectes ne doit pas être considérée comme une victime classique. Il lui faut souvent un long moment pour sortir de la duperie, de l'escroquerie. Elle doit être longuement accompagnée et soutenue.

Autre problème majeur : les juges demandent toujours des preuves de ce qui est rapporté, dénoncé. C'est normal, évidemment. Même en possédant les manuels des dirigeants et les cours dispensés aux adeptes, on a du mal, parfois, à apporter des preuves de ce que nous dénonçons. D'où la nécessité pour nous de former des experts, des scientifiques aptes à nous épauler dans diverses procédures.

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Propos recueillis

par Yves-Marie ROBIN.

(*) Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes.

Ouest-France

(Source : http://www.brest.maville.com/

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