Communiqué de presse du Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités (CICNS) Santé : à quel moment est-on victime d'une dérive sectaire ?Montpezat de Quercy - 07/01/2011 - 16h45 (CICNS) -
Sur le site du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé,
dans la section « Que
faire en cas de problème avec une pratique non conventionnelle ? »,
on peut lire, entre autres recommandations : « Si vous
pensez avoir été victime d’une exigence financière exorbitante,
d’une déstabilisation mentale, ou si un discours dénigrant la
médecine conventionnelle vous a été tenu, il est possible que
vous ayez été victime d’une dérive sectaire ». Cette remarque
suscite quelques interrogations :
La médecine conventionnelle étant de plus en plus onéreuse, à
partir de quel montant une prestation de médecine non
conventionnelle est-elle considérée comme « sectaire »
(c'est-à-dire, semble-t-il, contraire aux intérêts du lobby
médical et pharmaceutique) ?
Un patient à qui l'on a prescrit le fameux Mediator (ou
autres médicaments parmi les nombreux présentant de sérieux
risques pour la santé) pourra-t-il se retourner contre son
médecin, ou le laboratoire, pour cause de « déstabilisation
mentale », l’autorité morale du premier pouvant être comprise
comme un abus d’influence et le matraquage publicitaire du second
comme une manipulation insidieuse ? En établissant les chiffres
selon les lois de la statistique scientifique, combien de morts
ont provoqué la médecine conventionnelle et les médecines
alternatives en raison d’erreurs de traitements ? Un diplôme
« reconnu » est-il également une licence pour un quota toléré de
pertes et, du côté des médecines naturelles, l'absence de cette
reconnaissance doit-elle autoriser une mise à l'index des
praticiens au moindre incident ?
À partir de combien de « désaccords ou critiques » vis-à-vis de
la médecine conventionnelle devient-on un dangereux « gourou » ?
Malheureusement, le reste de l’article sur le site du Ministère
ne répond pas à ces questions, laissant le soin du diagnostic à
la MIVILUDES (et autres organismes antisectes), qui ne se
priveront pas d’appliquer les méthodes arbitraires de jugement
qui les caractérisent. Contact : Service Presse du CICNS - Denis Mathieu - 06 34 11 49 58 - Presse@cicns.net - http://www.cicns.net Tous les communiqués de Presse du CICNS |
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